La t�l�-espionne (Propos recueillis sur un forum
�tatsuniens) Bill: J�ai trouv� �a sur une autre liste et j�ai pens� que �a pouvait �tre int�ressant. Je ne garantie pas la v�racit� de ces infos, mais, �tant ing�nieur �lectronicien, �a me semble tout � fait possible. Vos commentaires seraient appr�ci�s.
Lee: Une de mes connaissances qui �uvre dans le domaine des t�l�communications me disait r�cemment que les agents secrets sont capables de faire de l��coute via le c�ble gr�ce � une esp�ce de boite noire install�e dans notre t�l�viseur. Il continua en disant qu�un de ses amis qui faisait l��cole technique a �t� encourag� � ne pas poser de question sur l�utilit� de la boite noire install�e dans l�appareil t�l� sur lequel il faisait son apprentissage. De plus, pour cette raison, plusieurs de ses anciens camarades de coll�ge maintenant sp�cialis�s dans diff�rents secteurs des t�l�communications ne laisseront jamais entrer le c�ble chez-eux. De toute �vidence, les techniques d�espionnages sont rendues bien plus loin que tout ce qu�avait pu entrevoir George Orwell dans ces pires cauchemars. Aussi, la question n�est pas tant de savoir s�ils peuvent le faire mais si effectivement ils le font. Demandez-vous si la boite noire n�est pas d�j� dans votre t�l�viseur. Et si le c�ble est d�j� �quip� pour renvoyer des signaux, qui contr�le � l�autre bout? Peut-�tre avez-vous quelques informations? Premi�rement, je peux confirmer que ce n�est pas une rumeur mais un fait av�r� depuis plus de douze ans. En fait, d�s la naissance des adaptateurs t�l� pour c�ble cette possibilit� �tait pr�sente. Il y a onze ans, j�ai travaill� sur un projet commun des compagnies d��lectricit�, de t�l�phone (Southwest Bell) et de c�blodistribution. Nous discutions alors des dispositifs de s�curit� disponibles � l��poque. �a ne faisait pas vraiment partie du projet, mais nous aimions jongler avec cette id�e durant les six mois que nous avons travaill� ensemble; je m�assurais que ce sujet de conversation revienne de temps en temps. La compagnie d��lectricit� avait un bidule qui servait de transmetteur FM et qui pouvait s�installer dans une prise murale conventionnelle. Cela envoyait un signal sur la ligne de transport qui pouvait �tre capt� depuis n�importe quel endroit. Cette compagnie fut l�une des compagnies "rebelles" ** qui s��taient jointes � Radio Shack dans ce qu�on appelle maintenant des "nursery monitors"***, ces bidules que vous branchez sur le courant et qui envoie le signal � toutes les autres prises de la maison. Et bien, chers parents, sachez que cela renvoie �galement le signal a tout le syst�me! Ils avaient �galement une petite lentille grand-angle (fish-eye) pour remplacer la vis au centre des plaques murales et qui pouvait renvoyer un signal visuel. Mais � cause de sa petitesse et la faible qualit� du signal FM, son usage �tait limit� � la d�tection de mouvement. Ces opportunit�s �taient couramment utilis�es par certaines compagnies am�ricaines et �taient commercialis�es sous forme d'accessoires de s�curit� dans certains pays, particuli�rement en Europe. Ce n��tait pas disponible aux �.U. car si les gens avaient connu le potentiel de ces appareils, ils se seraient r�volt�s (NDLR: Vraiment?). Ce fut l� le commentaire d�un employ� de la compagnie d��lectricit�, ce qui d�montre qu�ils �taient bien au fait des risques et agissaient en cons�quence. � ce moment l�, ils travaillaient (la cie d��lectricit�) � un petit interface plac� dans votre compteur qui puisse leur permettre de surveiller votre consommation et, le cas �ch�ant, la CONTR�LER depuis leur centrale. C��tait n�cessaire pour permettre des interruptions de courant cibl�es au seul secteur domicilier tandis que les sites � "haute priorit�" pourraient continuer � �tre pleinement aliment�s. � propos du c�blodistributeur. M�me � l��poque, �a nous effrayait. Sous couvert de l'anonymat, le type de la compagnie nous a montr� un peu comment �a marchait. Nous n�avons pu voir tout ce qu�il nous affirmait, mais suffisamment pour que le tout soit cr�dible. D�abord, chaque t�l�vision �quip�e d�un adaptateur pour c�ble poss�de au moins deux composantes qui ne servent en rien � cela. Il y a d�abord un �il �lectronique qui est suppos� ajuster la luminosit� et, deuxi�mement, le module pour le c�ble, probablement la boite noire sus-mentionn�e. Ce que vous devez absolument comprendre c�est que votre t�l�viseur n�a pas besoin d�un adaptateur pour recevoir le c�ble. Mon t�l�viseur circa 1979 n�en avait pas et je n�avais aucun probl�me de r�ception quand nous avions la c�ble. La seule chose dont vous ayez besoin est la prise qui permet de visser le c�ble derri�re votre appareil. Premier sujet d�inqui�tude: l��il �lectronique est un appareil bi-directionnel qui renvoie une assez bonne image de ce qui se passe. Notre informateur en a �t� t�moin et nous a d�crit les images comme �tant d�une pr�cision � faire peur: on pouvait aller jusqu�� compter les boutons sur les fesses de quelqu�un s�envoyant en l�air sur le divan. C��tait en 1983. Alors c�est sans doute beaucoup plus perfectionn� maintenant. Deuxi�me sujet d�inqui�tude: les hauts-parleurs sont �galement bi-directionnels. C�est une chose que nous avons pu constater de visu, ou devrais-je dire entendu. Troisi�me sujet d�inqui�tude: Les deux demeurent en op�ration m�me lorsque le poste de t�l� est ferm�. Il y en a m�me qui peuvent fonctionner quand la t�l� est d�branch�e, gr�ce au signal provenant du c�ble. La seule fa�on de vous prot�ger est de d�brancher tout les c�bles qui sont dans votre maison. Enlevez �galement l'embranchement ext�rieur et retirez le c�ble de votre t�l�viseur. Ceci, � cause� Quatri�me sujet d�inqui�tude: le signal envoy� par l�adaptateur et qui provient de votre t�l�viseur passe par le raccord de l�antenne. Alors, si vous avez coup� le raccord du c�ble � l�ext�rieur, le c�ble dans la maison (sans mise � la terre) transmet le signal qui peut �tre capt� � une bonne distance. C�est une autre chose que nous avons pu exp�rimenter: nous avons descendu la ruelle en �coutant les conversations qui avaient cours � l'int�rieur des maisons. J�ignore si l�image �tait retransmise, mais je sais que le signal audio l��tait de fa�on tr�s nette. Il y des endroits en Europe o� le service est offert commercialement. Lee
FIREWALKER: Lee, je ne doute pas que ce soit possible mais il serait utile que tu nous donne une fr�quence. De cette mani�re, ce serait facile pour plusieurs d�entre-nous de v�rifier par soi-m�me.
Lee: Ah! Ces sceptiques� Je ne remet pas en cause votre scepticisme ni le condamne. J�aurais seulement aim� pouvoir vous r�pondre. Tout ce que je sais, c�est que le bidule qu�il utilisait �tait assez courant, du moins dans le domaine. Une partie de notre t�che consistait � v�rifier l�exactitude des donn�es pour les trois diff�rentes compagnies (�a faisait partie des exigences de la PUC, la commission des services publics du Texas dont parfois le personnel nous accompagnait). Nous avons pass� six mois � nous promener d�une place � l�autre avec le camion de la compagnie, faisant la cueillette de donn�es. � cause des exigences du projet, ils utilisaient des techniciens plut�t que de simples hommes de service; chacun de nous avait son champ de comp�tences. Une semaine nous roulions dans un camion de la compagnie d��lectricit�, une autre, dans celui de la compagnie du c�ble et une autre, dans un v�hicule de la compagnie de t�l�phone qui m�employait. Le type de la compagnie d��lectricit� nous a montr� les transmetteur FM � l�une des compagnies o� nous �tions. J�ai donc vu la pi�ce d��quipement. Pourtant, la compagnie d��lectricit� n��tait pas un fournisseur de services de s�curit� pour cette compagnie l�. Le volume des transmetteurs �tait baiss�, nous a dit le gars. Juste assez pour que le signal ne se r�pande pas sur tout le r�seau. L�employ� du c�ble nous a emmen�s sur le site de la compagnie et a programm� certaines fonctions sur le tableau central et le t�l�viseur �quip� d�un adaptateur pour c�ble. C��tait quelque chose que m�me le PUC ignorait, nous a-t-il dit: � l��poque, ce n��tait m�me pas discut� dans leurs propres rangs. Presque aussit�t, nous avons entendu des bruits venant des enceintes du tableau de contr�le. On ne pouvait pas tout entendre mais suffisamment pour ce rendre compte que �a marchait. Par la suite, il a prit soin de d�sactiver toutes les fonctions. Quand nous sommes retourn� faire de l��coute, � bord du camion de la compagnie, il nous a parl� de ces fonctions. Il nous montra certains appareils dont des "repeaters" (quelque chose qui prend le signal et l�amplifie) et nous a parl� des c�bles sans mise � la terre qui devenaient comme des antennes radio. Je pouvais tr�s bien saisir comment �a fonctionnait mais le gars voulu nous en montrer encore plus. Alors, nous sommes aller derri�re un assez grand complexe domicilier. Le gars a demand� une liste des usagers d�ment enregistr�s. Il la compara � celle des utilisateurs ill�gaux d�branch�s (un bon paquet, je dois dire). Ensuite, le gars est aller � l�arri�re de la camionnette et a prit une longue perche d�environ quinze pieds avec une antenne au bout. Il brancha le tout � une boite avec haut-parleur. Il y avait beaucoup de bruits parasites de m�me que la captation des ondes passantes, mais de temps en temps on captait un signal tr�s clair. Des sons qui provenaient clairement des logements tel qu�un b�b� qui pleure et autres choses. Il nous a en outre expliqu� que si l�appareil �tait mieux syntonis�, chaque signal deviendrait plus facile � entendre. Dans le futur, a-t-il dit, il sera possible de mettre chaque client sur une fr�quence diff�rente. C��tait en pr�vision de l�arriv�e de la fibre optique encore � l��tat de th�orie � l'�poque. Cette personne, sachant que nous avions les connaissances techniques pour saisir de quoi il retournait, n�a pas voulu donner plus de d�tails. Alors, je n�en sais pas davantage. Notez que je m�en suis tenu � des notions g�n�rales. Plus tard, j�ai voulu m�informer aupr�s d�un c�blodistributeur allemand dans la ville o� j�ai v�cu, mais ils n�ont jamais saisi ce dont je parlais (leur anglais, du moins pr�tendaient-ils, �tait aussi mauvais que mon allemand). C�est tout ce que je peux dire pour l�instant. J�ai essay�, ici (�.U.), mais personne chez le c�blodistributeur ne veut me r�pondre; peu importe o� j�appelle, on me transf�re � du personnel des relations publiques qui me tiennent un discours � la langue de bois. Ils me disent, entre autre, de revenir dans notre syst�me solaire. C�est toujours la m�me chose, m�me lorsque je me fais passer pour une personne en transit qui voudrait les m�mes services de s�curit� obtenus � Ramstein.
Bob: Je confirme des pratiques similaires dans le domaine des communications par satellite. Je n�y suis plus impliqu� depuis plusieurs ann�es mais j�ai travaill� pour une compagnie (ferm�e depuis) qui �tait � l�avant-garde du d�veloppement des transpondeurs bi-directionnels. � l��poque, les mod�les "� mains" �taient encore des prototypes; il n�ont jamais �t� compl�t�s, du moins du temps de l�existence officiel de la compagnie. Les syst�mes pr�c�dents �taient un peu plus gros et �taient fort r�pandus sur les camions remorques pour leur rep�rage et les communications entre le chauffeur et le QG. Quoiqu�il en soit, j�ai travaill� au c�ur de ce syst�me. Puisque c��tait un prototype, c��tait fait ouvertement, du moins � l�interne. J��tais affect� aux niveaux des "liens" du prototype et j�ai d�couvert que le manufacturier d�un des transpondeurs qu�on utilisait avait incorpor� un code "ma�tre" qui pouvait �tre utilis� pour activer ou d�sactiver n�importe quelles fonctions de l�appareil � partir de ses quartiers; ce dernier avait donc un acc�s totale � notre syst�me, officiellement pour << effectuer des tests et des diagnostics >>. Le fond du probl�me c�est qu�en plus du client et nous-m�mes, le manufacturier avait un contr�le absolu sur notre syst�me, et ce, en tout temps (je me suis pay� la traite, mais je m��gare). Certains de ces appareils �taient utilis�s pour des op�rations automatis�es de surveillance des plates-formes de forage en haute mer ou pour les �quipements de r�frig�rations sur les camions et que sais-je encore. Dans une des exp�riences auxquelles j�ai particip�, nous utilisions ces dispositifs pour installer et faire fonctionner � distance de nouveaux logiciels pour du mat�riel informatique. Ce qui veut dire que des ordinateurs contr�lant des proc�dures � distance (peu importe quoi) pouvaient �tre mis en marche, utilis�s et reprogramm�s via cet appareil de transmissions satellites. C��tait en 1991. Je suis certain que si c��tait dans leurs intentions de d�velopper ces possibilit�s � leur maximum, ce doit �tre chose faite maintenant. Le manufacturier en question �tait japonais. Officiellement, le but de cette technologie visait � am�liorer le contr�le du trafic a�rien (trop de contr�le, � mon avis). Quand j�ai pr�sent� les preuves compl�tes et d�montr� ces possibilit�s inscrites au protocole, on a hauss� les �paules. Ce n�est qu�un exemple de ce qui ce passe dans les coulisses. J�ai intentionnellement omis les d�tails.
NDLR: ** Nous n�avons pas les d�tails de cette saga dont fait allusions l�auteur de ces lignes. Sans doute une dispute entre compagnies qui, � une certaine �poque, aura fait la manchette. *** Il s�agit probablement de ces appareils de surveillance que l�on place dans les chambres d�enfant.
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