Prisonnier à Gakona, Alaska.


LES ANTENNES DE HAARP

Note de Nenki, le 25 mars 04: "Je me permets de vous faire suivre dans son entièreté, en toute prudence et avec certaine réserve, une lettre que j'ai reçue cette après-midi d'un correspondant anonyme, d'une librairie "X" de ville de Laval au Québec. Connaissant ce dossier très bien, je dois vous avouer qu'il y a des résonnances de vérité mais ce pourrait être aussi de l'intox ou du délire de canalisation ou un "psy opérateur" d'Alaska qui envoie vraiment un message. Je ne sais toujours pas ce qu'est le "furen de fée" qui semble attaquer certaines gens ciblés dans ce récit. enfin je le mets pour ce que cela vaut sachant les aventures de Dan Eden en Alaska sont aussi fantastiques que celles ci-dessous. Si la personne qui m'a écrite ce message pourrait voir à obtenir plus d'informations sur les détails de ce qui arrive à cette personne... et aussi pour nous aider à comprendre HAARP et ses autres possibilités techniques qu'on nous cache. Comme je suis réticent au "chanelling" vu l'infiltration des ondes par les services secrets et les manipulations par le contrôle de l'esprit, j'avise le lecteur de faire preuve de discernement. Le problème est que je sais qu'ils sont capables de créer de tels événements et qu'ils ont des pouvoirs insoupçonnés."

VOICI LA LETTRE EN QUESTION:

"Cette lettre est écrite lors de la réception d'une communication
télépathique datant du 29 février dernier".

Chers amis de la surface,

Depuis quelques jours, je suis en Alaska. Je passe le temps est envoyant
des messages à des êtres sensibles ayant la possibilité de communiquer
avec moi. Je suis un fugitif depuis bientôt un mois. Je dis fugitif,
mais je ne sais même pas si le gouvernement me recherche. Il a peut-être
décidé de ne pas perdre son temps, en sachant très bien que mes jours
son comptés. Ici, l'air est irrespirable. Elle provoque des rafales
d'éternuements, qui à chaque fois me donnent l'impression que mes
poumons vont s'arracher. Pour la nourriture, elle me donne la nausée et
des migraines insupportables.

Dois-je m'en plaindre de me voir bientôt emporter par la mort? À 15 ans,
je suis sans souvenir d'enfance, sans famille et sans origine. J'ai
toujours été le même, sans grandir, sans changer et sans évoluer, si ce
n'est cette faculté de commettre un crime impardonnable qui est apparue
dernièrement. Sans autorisation, j'ai quitté la grande cité en utilisant
l'Oeil d'Horus, le triangle lumineux qui suit la séquence algorithmique
du champ magnétique de la terre, afin de faire une rotation vectorielle
qui permet d'ouvrir les 36 portes qui recouvrent la surface du globe. Au
moment où je l'ai emprunté, le 27 janvier 2004, à 7 heures 40, le
passage de Gakona en Alaska était ouvert. A mon arrivé, j'ai été pris en
charge par un militaire, un jeune homme aux yeux d'un bleu très clair et
aux cheveux d'un blond presque doré. Il s'est penché vers moi
m'assurant que son travail consistait uniquement à garder la porte et
voir au bien être des voyageurs.

Il fut la première personne de la surface à connaître la raison de ma
fuite. Depuis quelques semaines, le furen de fée frappe sans
avertissement les habitants de la grande cité. Le furen de fée est une
maladie mortelle qui tue subitement, sans avertissement. Après une
période de retrait de plus de 15 ans, elle a réapparu il y a moins d'une
semaine, en tuant trois connaissances. La première victime fut Hurmirel.
Âgée de 15 ans comme moi, elle travaillait à la confection de scénarios
et d'histoires divertissantes, afin d'inonder la surface du monde de ses
créations. Son travail était impeccable, précis et très inspiré. Elle
réussissait à faire oublier la réalité, ou encore à la camoufler, avec
un enthousiasme exemplaire, presque honorable. Un jour, sans raison, le
furen de fée l'a frappée. Son pancréas s'est enflammé, en entraînant le
reste de son corps dans un genre de combustion spontanée. La deuxième
victime a été Novi. Il travaillait pour l'Office 13. Avant que le furen
de fée le tue, il préparait les archives visuelles selon les ordres ou
les objectifs du gouvernement. Pour y arriver, il utilisait une armée de
chasseurs d'images, qui réussissait à couvrir la majorité des événements
et drames qui devaient être diffusés dans les chaînes de télévision,
afin d'influencer l'esprit des téléspectateurs. Quand, pour des raisons
inexplicables, une image essentielle n'était pas captée par ses
serviteurs, il la fabriquait et la livrait à la surface par onde
hertzienne ou en traversant l'Oeil d'Horus. Enfin, il y avait Samel. Il
s'occupait de l'entretien et du fonctionnement de l'immense génératrice
électrostatique du centre de la terre. Cette machine infernale générait
le champ magnétique de la terre, selon un modèle mathématique très
complexe qui tenait compte de la masse, de la vitesse de rotation, du
temps, des saisons, des vents solaires, de la gravité, de l'intensité
de la lumière, de l'air et même de la phase lunaire. C'est Samel qui
avait le travail le plus sérieux. Selon lui, la moindre erreur dans le
programme pouvait modifier le comportement des humains et des animaux
qui vivaient à la surface, ou provoquer des dépressions, des euphories
ou des hallucinations incontrôlables qui pourraient avoir des effets
désastreux sur l'équilibre social. Il évoquait même des terribles
catastrophes naturelles.

Le 23 janvier, son cervelet s'est enflammé, en entraînant le reste de
son corps. La veille, il m'avouait son inquiétude, après qu'il eut reçu
l'ordre du gouvernement de se préparer à suivre un nouveau modèle
mathématique, qui modifierait le flux et la densité magnétique de la
terre.

Moi, je travaillais aussi pour l'office 13 depuis 15 ans. Ma tâche
consistait à harmoniser les actions de notre équipe avec celle du
ministère de la propagande, afin de proposer aux gens des habitudes qui
puissent atténuer la durée de leur vie, selon les besoins de la
structure organisationnelle. C'était un peu une façon de transmettre aux
humains, ce que vous appelez le péché. Parfois, les objectifs étaient
précis. Depuis quelques années, nous travaillions à la diminution
d'environ 20% des retraités d'ici 2007. Donc, une personne sur cinq qui
aurait dû atteindre 65 ans en 2007, devra décéder avant. Il m'arrivait
aussi de travailler à la transformation artificielle de la personnalité.
C'était possible par une forme de clonage avancé qui permettait de faire
un double identique, ayant les mêmes souvenirs et la même conscience que
l'original, mais sans âme. L'étape suivante consistait à prendre l'âme
d'un défunt, afin de la transférer dans le corps vidé.

Jusqu'ici, nous avions réussi à faire un double de nos victimes, à
détruire les originaux après le transfert de sa mémoire et à y implanter
une âme, sans que personne ne se doute de rien. Jusqu'ici, nous avions
réussi à enlever un humain et à retourner sa copie à la surface, avec
l'âme d'un dictateur, d'en menteur ou d'un meurtrier, sans que personne
ne se doute de rien. Mais le mois dernier, j'ai été menacé de me faire
dévorer par le furen de fée, car j'avais commis une erreur
impardonnable. Selon le Maître, des gens affirmaient que Jean-Bertand
Aristide n'était plus le même depuis son rendez-vous à Washington. Ces
gens n'auraient pas dû parler publiquement de ce problème. Moi, petit
esclave et clone dénudé d'émotion et de sexe, j'ai penché ma tête sur ma
main droite et fais tourner mes trois doigts gris sur mon large front,
afin de montrer ma fidélité au Maître créateur. Il est resté devant moi
sans rien dire. Par la suite j'ai fermé mes yeux noirs et bridés, pour
enfin me lever subitement en me précipitant dans l'Oeil d'Horus, afin de
fuir le feu du Maître. Personne n'est venu me chercher. Je suis mourant,
enfermé dans une pièce, sous la garde du soldat blond. Lui, qui sait que
je devais m'occuper de John F. Kerry, semble comme moi détaché de toutes
émotions. Je me demande qu'elle âge il peut bien avoir et s'il a déjà
été un enfant ou s'il a toujours été un soldat gardien de la porte?

Fritz Langue
Gakona
Alaska
USA