Ninurta, fils et
héritier du throne d'Enlil et sauveur du royaume des announakis.
Vous trouverez la croix de
malte dans le cou de Ninurta avec son bâton ou sceptre
duquel jaillit des éclairs et qui possède des pouvoirs
magiques. Quant à sa montre-bracelet, on ne peut pas dire
si "elle marche encore et qu'ellle était sa fonction
! Mais elle semblait importante car on retrouve plusieurs "dieux"
qui en portent."
"Enlil, frère et
rival d'Enki, eut le bonheur d'avoir un "juste héritier"
par sa soeur Ninhoursag. Le plus jeune des dieux sur Terre, nés
dans les cieux, s'appelait NIN.OUR.TA ("Seigneur qui achève
la fondation").
Il était "le fils héroïque d'Enlil qui
s'avançait armé de son filet et de rayons de lumière"
pour défendre son père; "le fils vengeur...
qui projetait des coups de foudre". Son épouse BA.OU
était, elle aussi, infirmière et médecin.
On l'appelait "Dame qui fait renaître les morts".
Les anciens portraits de Ninourta le représentent brandissant
une arme unique - sans nul doute celle dotée du pouvoir
de tirer des "coups de foudre". Les textes anciens
saluaient en lui le puissant chasseur, le dieu combattant renommé
pour ses talents martiaux. Cependant, il livra son plus grand
et plus héroïque combat, non pas pour son père,
mais pour lui-même. Ce fut une bataille de grande envergure,
face à un dieu nommé ZOU (sage), dont l'enjeu n'était
ni plus ni moins que la souveraineté sur les dieux de
la Terre, car Zou s'était illégalement emparé
des "tables de la destinée" détenus par
Enlil en tant que chef des dieux.
Zou ne pouvait être en
aucun cas un "oiseau". Apparemment, il disposait d'un
"oiseau" dans lequel il pouvait s'envoler et rejoindre
son lieu secret. Ce fut à l'intérieur de tels "oiseaux"
que se déroula la bataille céleste entre les deux
dieux. Et il n'y a aucun doute quant à la nature de l'arme
qui finit par avoir raison de "l'oiseau" de Zou. Appelé
TIL en sumérien et Til-lum en assyrien, et il devait signifier
alors ce que til signifie aujourd'hui en hébreu "missile".
Zou était alors un dieu, un de ceux qui avaient quelques
raisons de vouloir usurper le pouvoir d'Enlil. Un dieu que Ninourta,
successeur légitime, avait toutes les raisons de combattre.
Est-il possible qu'il s'agisse de MAR.DOUK ("fils du pur
monticule"), le premier-né d'Enki par sa femme DAM.KI.NA,
impatient de s'approprier par la ruse ce qui, selon la règle,
ne lui était pas dû ?
Nous avons des raisons de croire qu'Enki, n'ayant pas réussi
à avoir un fils avec sa soeur pour ainsi se donner un
successeur légal au trône d'Enlil, se reposait sur
son fils Mardouk. En effet, aux temps où l'ancien Proche-Orient
traversa de grands bouleversements sociaux et militaires, au
début du Il' siècle av. J.-C., Mardouk fut, à
Babylone, élevé au rang de dieu national de Sumer
et d'Akkad. Mardouk fut proclamé roi des dieux en remplacement
d'Enlil, et les autres dieux durent prêter serment et venir
résider à Babylone où leurs actions pouvaient
être facilement surveillées.
Cette usurpation du pouvoir d'Enlil (longtemps après l'incident
avec Zou) fut accompagnée d'une vaste entreprise de falsification
des textes anciens par les Babyloniens. Les textes les plus importants
furent réécrits et modifiés pour faire apparaître
Mardouk tel le Seigneur des Cieux, le Créateur, le Bienfaiseur,
le Héros, à la place d'Anou, d'Enlil ou même
de Ninourta. Un des textes ainsi modifié est le conte
de "Zou", et, selon cette version, c'est Mardouk et
non pas Ninourta qui s'opposa à Zou. Dans cette version,
Mardouk se vantait : "Mashasti moh il Zu" (J'ai écrasé
le crâne du dieu Zou)".
Extrait
du livre: "La 12eme Planète" de Zécharia
Sitchin.
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